Wambrechies regorge de talents sportifs ! Ultime épisode à la rencontre d'Amin que nous avons rencontré quelques jours avant la Coupe du Monde à laquelle il a participé avec l'équipe de France.
Les Jeux de Paris 2024 nous ont offert des moments inoubliables devant les performances de grands champions. Mais pas besoin d'aller bien loin et d'attendre tous les quatre ans pour découvrir des sportifs qui nous font vibrer !
A travers quatre portraits, nous vous emmenons découvrir quatre sportifs de haut-niveau qui portent haut les couleurs de la commune. Dernier volet aujourd'hui avec Amin Benslama, alors qu'il s'apprêtait à disputer avec l'équipe de France la Coupe du Monde de futsal qui s'est tenue en Ouzbékistan dont il atteindra les demi-finales au terme d'un joli parcours.
Comment as-tu découvert le futsal et à quel âge as-tu commencé à pratiquer ce sport ?
J’ai découvert le futsal très jeune par le biais de mon père qui est entraîneur au niveau national et de mon frère, qui tout comme moi, a joué au foot (au LOSC) avant de jouer au futsal en 1ère division ainsi qu’en équipe de France U19 et U21.
J'ai toujours pratiqué les deux disciplines (football, futsal) en compétition jusqu'à l'âge de 14 ans où j'ai fait le choix du futsal.
Peux-tu nous parler de ton parcours depuis tes débuts jusqu'à ta première sélection en équipe de France ?
Au football, j’ai évolué au Club Bruges KV de mes 7 ans à mes 13 ans, et j'ai eu la chance d'être courtisé par plusieurs clubs (FC Barcelone, Everton, PSG, Monaco, FC Nantes..).
Toutefois, à cette époque, j’étais trop jeune pour signer avec eux.
En futsal j’ai aussi joué en Belgique à la squadra Mouscron puis au FP Halle Gooik et fait mes débuts avec le groupe pro à 15 ans, avant de rejoindre le club Futsal My-Cars Roselies.
A 14 ans j'ai été appelé pour entrer au Pôle France Futsal. J’ai ensuite signé à 17 ans mon premier contrat professionnel au sein de l’un des plus grands clubs espagnols et mondial de futsal, devenant ainsi le premier joueur français à signer dans le meilleur championnat du monde.
A 18 ans, j’ai été appelé pour la première fois en équipe de France A, pour devenir le plus jeune joueur de l’histoire à être sélectionné.
Quel est ton moment le plus marquant vécu sous le maillot tricolore ?
Je retiendrai ma première sélection en équipe A évidemment. Voir son nom de famille sur un maillot de l’équipe de France et ses parents dans le public fait chaud au coeur.
Ensuite, mes participations à l'Euro U19 que nous avons gagné (premier trophée pour la France en Futsal), et enfin la qualification pour cette Coupe du Monde, qui a été un exploit historique car c’est la première fois que l’équipe de France y participe.
Tu participes à la Coupe du Monde en Ouzbékistan après une phase de préparation à Dubaï. Quels sont les objectifs de l'équipe de France et t’es-tu fixé des objectifs personnels ?
Dans un premier temps de sortir de notre poule, et après on verra match après match. Mais l’objectif du groupe est d’arriver le plus loin possible.
Il y a de grande nations du Futsal, et la France est à la 10ème place du classement mondial. Mais pourquoi pas créer la surprise ? Dans tous les cas, on ne perdra pas, on apprendra.
Mes objectifs personnels en équipe de France ? Ils sont essentiellement de servir le groupe et faire de mon mieux car c’est avant tout un collectif.
Comment vois-tu l’évolution de ta carrière ?
Petit à petit mon rôle change. Je prends du grade, que ce soit en club ou en sélection, et cela m’aide beaucoup à grandir.
Maintenant j’essaye de ne pas sauter les étapes car la concurrence est très dure et à tout moment le meilleur peut devenir le moins bon.
Il y a d'ailleurs un slogan que j'ai retenu lorsque j'avais été au FC Nantes : « Celui qui renonce à devenir meilleur cesse déjà d’être bon ».
En tant que Wambrecitain, as-tu des souvenirs liés à Wambrechies que tu souhaites partager ?
Mes meilleurs souvenirs sont sûrement dans la cour de récré à l’école Jules Ferry, où j’avais la chance d’être choisi avec les grands pour jouer au foot.
Je pense aussi au cross dans le parc du Château de Robersart avec l'école, à la chasse aux oeufs à Pâques, aux footings et balades le long de la Deûle, aux entraînements spécifiques avec mon père et mon frère au stade.
Dès que j’ai quelques jours je reviens prendre du bon temps avec ma famille et mes amis à Wambrechies.
Que dirais-tu à un jeune qui souhaiterait marcher dans tes pas et faire carrière dans le futsal ?
Je lui dirais d’abord d’y réfléchir car ce n’est pas tout beau tout rose comme l’on pourrait voir à la télé. Il y a beaucoup de travail et de sacrifices à faire.
Si c’est vraiment son rêve je pense qu’il devrait faire tout son possible pour y arriver. Travailler dur dans la vie de tous les jours, s’entraîner beaucoup et ne rien lâcher.
Même si parfois c'est compliqué et qu’il aura envie de tout abandonner, c’est là qu’il se forgera le mental pour réussir, mais lorsque qu'on y arrive c'est vraiment quelque chose de merveilleux ! Se fixer des objectifs est très important.