La Résidence Obert abrite la maison de la retraite de la ville. L'histoire de ce bâtiment, qui fut l'un des premiers hospices de la région, remonte au début du XIXème siècle.
Au début du XIXe, les conditions de vie sont rudes et nombreuses sont les personnes en difficulté sanitaire et sociale.
Pour les aider, l'Eglise et la Table des pauvres s'appuient sur des congrégations religieuses pour leur venir en aide.
Afin d'organiser l'accueil de ces personnes en difficulté, la femme du Maire de l'époque, la Vicontesse Alexandrine Obert de Quévy, décide d'acquérir en 1815, sur ses propres deniers, deux maisons au bord de l'actuelle Rue Obert, afin d'y distribuer les secours.
Malheureusement, les locaux trop exigus et la détresse de nombreux vieillards poussent la Vicontesse à créer une Maison de charité.
Un hospice devenu maison de retraite
Celle-ci fut construite en 1845 sur les terrains situés derrière les deux maisons préalablement aménagées : l'un des premiers hospice de la région voyait le jour. Celui-ci fut légué à la ville en 1854, à la mort d'Alexandrine Obert de Quévy.
Ce n'est qu'en 1957, après une première extension, que le bâtiment pris le nom de "maison de retraite".
Elle fut baptisé Résidence Obert en 1982, lorsque de lourds travaux de réhabilitation supprimèrent les dortoirs pour faire place à des chambres individuelles.
Résidence Obert
2 rue des Ecoles